dimanche 7 mars 2010

1 - Boire et déboires

Edward POV:

Depuis hier soir, je traînais dans les rues, écumant les bars de Chicago, les uns après les autres…
La tournée des grands ducs ! Mais pas pour faire la fête, oh que non ! Je buvais pour oublier, l’oublier, les oublier…
Toutes des salopes !
Il faisait nuit, il devait même être très tard. Je ne croisais que quelques quidams sortant des peep-shows du coin ou monnayant les faveurs des prostituées qui étaient dans la rue.
Ah ! Tiens, celui-là je ne le connais pas !
J’entrai dans un piano-bar, l’un de ceux où j’aimais jouer quelques soirs par semaine, pour le plaisir, lorsque je n’étais pas en tournée. J’ai la chance de vivre de ma passion : je suis pianiste, mondialement reconnu, et je voyage beaucoup, mes concerts m’emmenant des Etats-Unis à l’Europe, en passant par l’Asie.
L’atmosphère de ce bar était intimiste, lumière tamisée, des petites tables rondes où étaient disposées des bougies, étaient installées sous de petites alcôves, en hémicycle autour d’une piste de danse, et enfin une petite scène où était installés un splendide piano demi-queue, un Steiner, quelques guitares folk, une batterie et une contrebasse à l’attention des musiciens présents parmi la clientèle de ce bar.
Je m’installais sur un tabouret au comptoir, enfin j’essayais ! Je dus m’y reprendre en trois fois…

- J’allais fermer, mais à ce que je vois, vous avez bien besoin d’un verre… Qu’est-ce que j’vous sers ?

- Une double tequila frappée, s’il vous plait.

Le barman déposa mon verre, une bouteille de schweppes devant moi, ainsi qu’une petite assiette avec du sel et une rondelle de citron. Voyant que je n’arrivais pas à attraper un sous-bock sans chanceler dangereusement sur mon siège, le barman me le tendit. Je versais une petite goutte de schweppes dans ma tequila, mis du sel sur ma main, le léchais, frappais ma téquila avant de l’ingurgiter et de sucer mon citron.

- Une autre !

Je l’avais à peine avalée que je réclamais la troisième.

- Ben mon gars, ça n’a pas l’air d’être la grande forme !

- Ah ! Tu crois ! M’exclamais-je, acide. Drôlement observateur ! Encore une.

- Eh ! Te vexe pas, mec, mais j’ai comme l’impression que t’as déjà suffisamment bu, tu crois pas ? Tu tenais même pas sur tes quilles en entrant.

- Qu’est-ce que ça peut te foutre ! T’es psy ? Non, barman. Alors sers-moi et fais pas chier.

Je regardais l’homme qui se tenait derrière le comptoir. Il était grand, plus que moi, avait des cheveux blonds lui tombant jusqu’aux épaules et des yeux bleus perçants, qui vous donnaient l’impression de déchiffrer votre âme. Il émanait de lui une aura de sagesse et de confiance.
Il posa le verre devant moi et au moment où j’allais m’en saisir, il le retint.

- Tu sais gars, ça te servira à rien de noyer tes problèmes dans l’alcool. Tu veux en parler ? Je m’appelle Jasper, Jazz si tu préfères !

Il me tendit son autre main que j’empoignais.

- Edward. Et… Non, pas vraiment envie d’en parler.

- C’est le boulot ? L’argent ? Ah non ! Je sais. Problème avec ta petite amie ?

Et là, je me mis à fondre en larmes, comme une gonzesse. Heureusement que le bar était vide à cette heure ci.

- Eh ! Je te connais pas, mais franchement, elle ne vaut pas la peine que tu te mettes dans un état pareil ! Me dit-il en me tapotant l’épaule.

- Elles n’en valent pas la peine ! Toutes des garces !

Et là, je lui débitais tout : mon histoire avec Tanya, mon premier amour qui n’avait eu aucun scrupules à coucher avec Jacob Black! Pourquoi ? Simplement parce que je ne rentrais que deux week-ends par mois à Forks, passant le reste de mon temps au conservatoire de Seattle, à travailler mes gammes, composer, diriger. Quel choc lorsque j’avais débarqué chez elle par surprise, un vendredi après-midi, pour la trouver au pieu avec celui qui se disait mon meilleur ami ! « Comprends le bien Eddy, je n’ai rien contre toi, mais te voir seulement un week-end sur deux, ce n’est pas assez ! J’ai envie de profiter de la vie, je suis jeune !»
Et Lauren… Ah Lauren ! Elle trouvait que je passais trop de temps à faire de la musique ! Pas un métier d’avenir selon elle. Un jour, elle m’a posé un ultimatum : « Ecoute Eddynou, maintenant tu choisis, c’est ta musique ou moi ! » J’ai essayé de faire des efforts, négligeant mon travail au conservatoire pour la faire passer au premier plan. Un mois plus tard, je la trouvais avec Tyler Crowley, à la sortie d’un cinéma, l’embrassant langoureusement… La garce !
Je m’étais replongé à fond dans ma musique, noyant mes états d’âme grâce à mon piano.
Puis vint Jessica. Qu’est-ce que je l’aimais cette fille ! J’allais même la demander en mariage il y a deux jours…
Jessica est journaliste. Nous nous étions rencontrés un soir, après nous être perdus de vue pendant des années, à la sortie de l’un de mes concerts. Elle venait m’interviewer et nous avions eu le coup de foudre !
Cela faisait trois ans que nous vivions ensembles, mais malheureusement, son boulot ne lui permettait pas de m’accompagner pendant mes nombreux déplacements.
Il y a deux jours, je l’avais invité au restaurant, je voulais lui faire ma demande. Je n’en ai pas eu le temps…
« Ed, tu sais que je t’aime, hein ? Mais… J’en ai marre de ne te voir que six mois maximum dans l’année. Et j’ai rencontré quelqu’un. Tu te rappelles Mike Newtoon ? Il est maintenant PDG de la « Newcorp » concurrent direct de Nike. J’ai envie d’une vraie relation, pas d’une à mi-temps. Au-revoir Edward ». Et elle m’avait planté là, comme ça, sans un mot de plus !
Lorsque je suis rentré chez nous, j’avais vu que toutes ses affaires étaient déjà emmenées et que son changement d’adresse était fait…

- Merde ! Mais te démonte pas la tête pour ça, mec ! Si ces filles n’étaient pas capables de t’aimer pour ce que tu es, passion comprise, c’est qu’elles n’en valaient pas la peine. Tu la rencontreras la fille qui t’est destinée, crois-moi ! Tu l’auras ton happy end !

- NON. Je n’y crois plus…

- Dis pas ça ! Moi aussi j’ai eu mes soucis, mes galères de cœur ! Et pourtant, j’ai réussi à trouver la fem…

- Pfff ! Les nanas… TOUTES DES SALOPES !

Et là, venant de nulle part, ou plutôt de ma droite, je me pris une beigne magistrale qui m’envoya valser de mon tabouret de bar.
J’étais le cul par terre, pas d’autres mots possibles et relevais lentement la tête pour voir d’où venait le coup…
Je croisais d’abord deux longues jambes fines et merveilleusement ciselées, musclées juste ce qu’il faut, avant de tomber sur une taille de guêpe, puis une poitrine généreuse que je rêvais d’empalmer et un visage.
Et quel visage !
Le plus beau que je n’avais jamais vu…
Un visage en forme de cœur, une peau si pâle, aussi blanche que la mienne, une bouche aux lèvres roses et charnues qui me donnaient envie de me jeter dessus et les goûter, un petit nez fin et retroussé, deux immenses yeux d’une incroyable couleur chocolat, si profonds que je pouvais m’y noyer, une masse de boucles brunes retombant en cascade sur les frêles épaules de la jeune fille qui me faisait face.
Cette fille se cramponnait au comptoir et son corps tremblait de toutes parts.

- Mais t’es qui pour m’insulter ? Hein ? T’es qui ? De toutes façons, vous êtes tous que des ordures vous les mecs ! DES RACLURES !

Elle hoqueta et tituba jusqu’à son tabouret avant de commander une tequila frappée.

Ah ! Au moins un point commun avec cette créature de rêve !
Arrête de délirer, les nanas sont toutes des putes !

Je remontais difficilement sur mon siège et l’observais avaler son verre. Elle en but deux autres à la suite, et au moment où elle commandait le quatrième, Jasper lui dit :

- Mademoiselle, ne le prenez pas mal, mais je pense que vous avez suffisamment bu ce soir. L’alcool ne vous aidera pas à noyer vos problè…

- T’es psy ? Non, ba-ba-barman ! Alors se-sers-moi.

Il lui tendit son verre, mais comme il l’avait fait avec moi, ne le lâcha pas lorsqu’elle s’en saisit.

- Te vexe pas ma jolie, mais tu ne tenais pas sur tes guiboles en entrant… Celui-là n’aidera sûrement pas à arranger ton équilibre ! Tu veux en parler ? Je m’appelle Jasper, Jazz si tu préfères.

- Be-be-be… Pfff… Bella. Réussit-elle à articuler entre deux hoquets.

Bella. Ça lui allait vraiment bien car elle était incroyablement belle ! Et encore, c’était un euphémisme…
Je ne sais pas pourquoi, mais la nuit promettait d’être longue…

Bella POV :

Depuis maintenant trois jours, je traînais dans les rues, écumant les bars de Chicago, les uns après les autres…
La tournée des grands ducs ! Mais pas pour faire la fête, oh que non ! Je buvais pour oublier, l’oublier, les oublier…
Tous des salauds !
Il faisait nuit, il devait même être très tard. Je ne croisais que quelques quidams sortant des peep-shows du coin ou monnayant les faveurs des prostituées qui étaient dans la rue. Je pressais le pas, je ne voulais pas que l’un de ces tarés me prenne pour une fille de joie !
Ah ! Tiens, celui-là je ne le connais pas !
J’entrai dans un piano-bar, l’un de ceux où j’aimais me rendre quelques soirs par semaine, pour le plaisir, lorsque je n’étais pas en tournée. J’ai la chance de vivre de ma passion : je suis danseuse étoile, mondialement reconnue, et je voyage beaucoup, mes représentations m’emmenant des Etats-Unis à l’Europe, en passant par l’Asie.
L’atmosphère de ce bar était intimiste, lumière tamisée, des petites tables rondes où étaient disposées des bougies, étaient installées sous de petites alcôves, en hémicycle autour d’une piste de danse, et enfin une petite scène où était installés un splendide piano demi-queue, quelques guitares folk, une batterie et une contrebasse à l’attention des musiciens présents parmi la clientèle de ce bar.
Je m’installais sur un tabouret au comptoir, enfin j’essayais ! Je dus m’y reprendre en trois fois…
En plus du barman, il y avait un client installé au comptoir, à côté de moi.
Je ne l’avais pas vraiment vu, ou plutôt je l’avais vu en triple exemplaire…
Il parlait au barman, la tête plongée entre ses bras, écroulé sur le comptoir, il avait l’air si triste, il pleurait le pauvre. Une histoire de cœur si j’ai bien compris… Les grands esprits se rencontrent !
Brusquement, il releva son visage et hurla :

- Pfff ! Les nanas… TOUTES DES SALOPES !

Mon sang ne fit qu’un tour et je lui décollais une baffe. Je ne pensais pas avoir frappé si fort, mais toujours est-il qu’il tomba de son tabouret, sur les fesses…
Il avait l’air grand, car même les fesses au sol, il était assez haut. Il avait une magnifique tignasse auburn aux reflets cuivre. Je n’avais qu’une envie, y glisser mes doigts…

Bella ! Contrôle-toi : tous des salauds !

Il releva lentement son visage, il avait l’air de me détailler…

Ben tiens ! Qu’est-ce que je disais !

Puis, enfin, je vis son visage…
Je n’avais jamais vu un visage aussi beau. Parfait. Magnifique. Splendide.
Quels euphémismes pour décrire pareille splendeur !
Une peau très pale, aussi blanche que la mienne, une mâchoire forte et carrée, très virile… des lèvres charnues que j’avais envie de lécher et croquer, un nez aquilin et droit, des pommettes hautes et merveilleusement dessinées et ses yeux… Seigneur, je n’ai jamais vu des yeux aussi beaux ! D’un vert si brillant que j’avais l’impression de fixer des émeraudes, et si profond que je pouvais m’y noyer. Un adonis, un dieu…
Frappée par son regard pénétrant qui me vrillait, je me cramponnais au comptoir pour ne pas tomber, totalement éblouie…

- Mais t’es qui pour m’insulter ? Hein ? T’es qui ? De toutes façons, vous êtes tous que des ordures vous les mecs ! DES RACLURES !

Non mais c’est vrai ! On ne se connaît pas et il se permet de m’insulter !
Je grimpais difficilement sur mon siège avant d’aviser le barman.
Pas mal non plus celui-là : des cheveux blonds retombant sur ses épaules, des yeux d’un bleu perçant qui me donnait l’impression qu’il pouvait déchiffrer mon âme. Mais il y avait surtout cette aura de sagesse et de confiance qui émanait de lui.

- Une tequila frappée s’il vous plait.

Le barman me tendit mon verre, une bouteille de schweppes et une coupelle avec du sel et une rondelle de citron.
Je léchais le sel sur ma main, frappais ma tequila du plat de la main, les sous-bock étant à côté de l’autre raclure qui m’avait insulté, bus mon verre et suçais le citron.
J’en bus une seconde et une troisième, mais lorsque je commandais la quatrième, le barman l’ouvrit, bien entendu !

- Mademoiselle, ne le prenez pas mal, mais je pense que vous avez suffisamment bu ce soir. L’alcool ne vous aidera pas à noyer vos problè…

- T’es psy ? Non, ba-ba-barman ! Alors se-sers-moi.

Il me tendit mon verre, mais comme ne le lâcha pas lorsque je voulus m’en saisir.

- Te vexe pas ma jolie, mais tu ne tenais pas sur tes guiboles en entrant… Celui-là n’aidera sûrement pas à arranger ton équilibre ! Tu veux en parler ? Je m’appelle Jasper, Jazz si tu préfères.

- Be-be-be… Pfff… Bella.

Ouais, il a raison, j’en ai un sacré coup dans le carafon !

- C’est le boulot ? L’argent ? Ah non ! Je sais. Problème avec ton petit ami ?

Et là, je me mis à fondre en larmes, une vraie fontaine. Heureusement que le bar était vide à cette heure ci. Enfin presque !

- Eh ! Je te connais pas, mais franchement, il ne vaut pas la peine que tu te mettes dans un état pareil ! Me dit-il en me tapotant l’épaule.

- Ils n’en valent pas la peine ! Tous des ordures !

Et là, je lui débitais tout : mon histoire avec Jacob, mon premier amour qui n’avait eu aucun scrupules à coucher avec Tanya Dénali ! Pourquoi ? Simplement parce que je ne rentrais que deux week-ends par mois à Forks, passant le reste de mon temps à l’Opéra de Seattle, à travailler mes arabesques, mes entrechats, mes pirouettes. Quel choc lorsque j’avais débarqué chez lui par surprise, un vendredi après-midi, pour le trouver au pieu avec celle qui se disait ma meilleure amie! «Comprends le bien Bells, je n’ai rien contre toi, mais te voir seulement un week-end sur deux, ce n’est pas assez! J’ai envie de profiter de la vie, je suis jeune !»
Et Tyler… Ah Tyler ! Il trouvait que je passais trop de temps à faire de la danse ! Pas un métier d’avenir selon lui. Un jour, il m’a posé un ultimatum : « Écoute Bellybells, maintenant tu choisis, c’est ta danse ou moi ! » J’ai essayé de faire des efforts, négligeant mon travail à l’opéra pour le faire passer au premier plan. Un mois plus tard, je le trouvais avec Lauren Mallory, à la sortie d’un cinéma, l’embrassant langoureusement… Le salaud !
Je m’étais replongée à fond dans la danse, noyant mes états d’âme grâce à mon art.
Puis vint Mike. Qu’est-ce que je l’aimais ce mec ! J’allais même le demander en mariage il y a trois jours… Eh oui ! J’aime prendre les choses en main.
Mike est PDG de la « Newcorp », concurrent direct de Nike. Nous nous étions rencontrés un soir, après l’un de mes ballets, après nous être perdus de vue pendant des années. Il venait me demander un autographe et nous avions eu le coup de foudre !
Cela faisait trois ans que nous vivions ensembles, mais malheureusement, son boulot ne lui permettait pas de m’accompagner pendant mes nombreux déplacements.
Il y a trois jours, je l’avais invité au restaurant, je voulais lui faire ma demande. Je n’en ai pas eu le temps…
« Bells, tu sais que je t’aime, hein ? Mais… J’en ai marre de ne te voir que six mois maximum dans l’année. Et j’ai rencontré quelqu’un. Tu te rappelles Jessica Stanley ? Elle est maintenant journaliste pour la CBS. J’ai envie d’une vraie relation, pas d’une à mi-temps. Au-revoir Bella ». Et il m’avait plantée là, comme ça, sans un mot de plus!
Lorsque je suis rentrée chez nous, j’avais vu que toutes ses affaires étaient déjà emmenées et que son changement d’adresse était fait…

- Merde ! Mais te démonte pas la tête pour ça, ma jolie ! Si ces mecs n’étaient pas capables de t’aimer pour ce que tu es, passion comprise, c’est qu’ils n’en valaient pas la peine. Tu le rencontreras ton prince charmant, celui qui t’est destiné, crois-moi ! Tu l’auras ton happy end !

- NON. Je n’y crois plus…

- Dis pas ça ! Moi aussi j’ai eu mes soucis, mes galères de cœur ! Et pourtant, j’ai réussi à trouver la fem…

- Pfff ! Les mecs… TOUS DES SALAUDS !

À ce moment, une main s’abattit sur mon épaule et me retourna violemment.
Le dieu grec qui était mon compagnon de beuverie si je puis dire, me dévisageait, complètement hébété.

- Jacob Black ? Tyler Crowley ? Mike Newton ? C’est bien eux ?

- Euh… Oui. Tu les co-connais ?

Il explosa de rire et de larmes en même temps et se tourna vers Jasper.

- Jazz ! Deux tequilas frappées s’il te plait !

Le Jazz en question secoua sa tête d’un air dépité, mais nous servit quand même.
L’Adonis se tourna vers moi et me tendit sa main.

- Au fait, moi c’est Edward !

- Non mais tu-tu manques pas de culot ! Bo-bon. C’est bien parce que tu-tu me payes un verre !

- On a aussi des connaissances en commun !

- Ah ouiiii ! Tu co-connais mes ex !

- Surtout les miennes : Tanya Dénali, Lauren Mallory et Jessica Stanley !

Je ne sais pas pourquoi, mais la nuit promettait d’être longue…

Jasper POV:

La soirée avait été plus qu’usante et je n’avais plus qu’une envie : fermer le bar et rejoindre mon Alice.
Puis ce mec entra, Edward.
Pauvre mec, il noyait ses peines de cœur dans l’alcool. Pas la solution idéale, mais je le comprenais, j’étais passé par là également…
En bon barman, j’écoutais ses problèmes, et je préférais ça plutôt que de le voir reprendre la route ! Avec tous ses malheurs, il ne manquerait plus qu’il se tue sur la route !
Puis la petite Bella débarqua, bien arrangée également. Elle buvait, comme Edward, pour soulager ses peines de cœur…
Je ne savais pas pourquoi, mais ces deux-là me semblaient faits pour s’entendre !
Mais lorsque j’entendis la petite demoiselle nous raconter son histoire, SURPRISE ! Tous ses ex petits copains s’étaient fait la malle avec les nanas d’Edward !
Ouais, ces deux-là étaient vraiment faits pour se rencontrer ! Étonnant d’ailleurs qu’ils ne se soient pas rencontrés plus tôt…

- Tu-tu-tu vivais à Forks, Bella ? Lui demanda Edward.

- No-non ! à Phœnix ju-jusqu’au remariage de ma-ma mère. Et en-ensuite, je ve-venais à Forks deux week-ends par mois chez mon pè-père à partir de mes 17 ans.

- On s’est jamais vu là-là-bas ! C’est marrant ! J’y ai vé-vécu jusqu’à mes 20 ans !

- M-m-moi aussi ! ça fait cinq ans qu-que j’ai quitté Fo-Forks !

- Tout pareil !

Ils s’écroulèrent de rire dans les bras l’un de l’autre et parlèrent pendant un bon bout de temps de la ville où ils vivaient avant, de leurs points de chute, étrangement, les mêmes : une falaise en bord de mer, une plage sur une réserve indienne et une clairière en pleine forêt.
Moi, je n’avais plus qu’une envie : rentrer !
Mais je n’aimais pas l’idée de les laisser reprendre la route, ronds comme ils l’étaient ils se seraient encastrés dans un poteau ou un mur… Pire encore !

- Be-Be-Bellaaaa! J’te dé-dépose? Lui demanda Edward en sortant ses clefs de voiture.

- Pa-pa-pa la peine ! J’ai mes c-c-clefs !

J’attrapais rapidement leurs trousseaux de clefs et les rangeais dans ma poche, ce qui me valut un concert de hurlements de protestations de leur part !

- Hors de question que vous preniez la route cette nuit ! Vous n’êtes vraiment pas en état de conduire et je risque gros si vous avez un accident !

- Pa-pas grave ! On rentre à pieds ! S’écrièrent-ils en cœur, ce qui les fit rire.

Seigneur ! Qu’ils sont tuants !

- Non plus ! Vous risquez tout et n’importe quoi. Il y a un bureau à l’étage, vous n’avez qu’à y passer la nuit. Je reviendrais ici vers 16 heures pour la mise en place et je vous rendrais vos clefs quand vous aurez dessaoulé !

- Q-Q-QUOI ? Ça va pa-pas la tête ! J’suis pas bou-bourrée ! Râla Bella avant de s’écrouler de son tabouret. T’as p’t’être raison Jaaaaaaaaaaazz.

Voyant qu’elle ne tenait pas sur ses jambes, je la chargeais sur mon épaule, ce qui la fit rire jusqu’à ce qu’elle ferme les yeux en s’écriant « mal de mer » et avant de rajouter à l’attention d’Edward :

- Et t’a-t’a-t’attends pas à pro-profiter de moi !

- Pa-pas de sou-soucis j-je profite pas des fa-femmes ivres ! Rigola t’il.

De toutes façons, vu l’état dans lequel ils se trouvaient, ils ne risquaient pas de faire autre chose que se ronfler dessus ! Ils en tenaient une sévère tous les deux !
Une fois à l’étage, je poussais la porte du bureau d’un coup de pied et déposais Bella sur la chaise avant d’allumer la lampe halogène, idéale lorsqu’on a un coup dans le nez car la lumière n’est pas agressive et de déplier le canapé convertible.
Heureusement, le lit était déjà fait et les draps propres ! Je n’avais vraiment plus de courage…
J’allongeais Bella sur le lit et redescendis en attendant un grand « BOUM ! ».
Une fois en bas, je trouvais Edward affalé au sol, peinant à se relever… Ouais, ben celui-là, je ne risquais pas de me le trimballer sur l’épaule comme le petit poids plume qu’est Bella !
Je l’aidais à se relever et le traînais à l’étage où je le laissais tituber de lui-même jusqu’au canapé.

- Allez, à demain les soiffards !

- À demain Jaaaaaaaaaazz ! S’écrièrent-ils en chœur, ce qui les plongea dans l’hilarité la plus totale.

Pff… Quelle nuit de fou ! Déjà 2 heures !
Refermant la porte du bureau, je descendis et me dirigeais vers la sortie.
J’allais enfin pouvoir rentrer chez moi !

Edward POV:

Jazz avait bien raison : j’étais bien rond comme une queue de pelle et Bella pareille !
C’est drôle quand même, on vient du même endroit, on connaît les mêmes personnes et on ne s’était jamais vu !
Elle m’a fait rire lorsqu’elle a cru que j’essaierai de profiter de son état d’ébriété ! Je suis peut-être plein, mais je n’en suis pas moins gentleman !
J’entendis Jazz redescendre après m’avoir déposé dans le bureau. Alors que je me dirigeais difficilement vers le canapé qu’il nous avait installé, Bella se leva et commença à se… déshabiller ?

- Qu’estufé Bellaaaa ?

- Quoi ? Tu dors tout habillé toi ? M-m-moi j’peux pas !

Je sais que cela ne se fait pas, mais je ne pouvais m’empêcher de l’observer…
Elle ouvrit son chemisier qu’elle fit tomber au sol, puis fit glisser sa jupe le long de ses si longues et merveilleuses jambes avant de s’attaquer aux agrafes de son soutien-gorge… Heureusement qu’elle me tournait le dos !

- Edwaaaaaaaard ! aide-moooiii ! J’arrive pas à l’enlever…

Je me levais difficilement et m’approchai d’elle en vacillant dangereusement puis défis les agrafes de son soutien-gorge. Sa peau était si douce et si chaude et elle sentait si bon ! Son contact m’électrisait… Et ça commençait à frétiller sévèrement dans mon pantalon…

Seigneur ! Ayez pitié !

Une fois les agrafes retirées, je laissais mes mains retomber le long de mon corps et Bella se débarrassa de son soutien-gorge avant de se baisser pour récupérer sa chemise. Lorsqu’elle se pencha, son joli petit cul ferme, seulement recouvert d’un mini shorty en dentelle noire, se frotta contre mon érection…

- Ben mon cochon ! Tu perds pas de temps toi !

Je rougis immédiatement à ses paroles avant de m’éloigner d’elle.
Bella se retourna, tout en essayant de refermer son chemisier, boutonnant lundi avec mercredi…

- Oups ! J’sais même pas remettre mes boutons correctement !

Elle rit aux éclats en déboutonnant sa chemise, révélant à mes yeux la plus belle poitrine que j’eusse vue de ma vie, deux voluptueux globes laiteux, fermes et pommés. Cette vision féerique me fit gémir d’envie ; je donnerai tout pour ne serait-ce que les effleurer…
Je passais ma langue sur mes lèvres, m’imaginant goûter ces splendides pointes qui se dressaient fièrement vers moi et ne vis que trop tard Bella m’observer, une lueur de désir illuminant son regard chocolaté.

- La vue te plaît ? Me susurra t’elle d’une voix sexy.

Je rougis à l’idée d’avoir été surpris. Je ne voulais pas qu’elle me prenne pour un pervers, même si je n’avais pu éloigner mon regard. Et le ton de sa voix ainsi que cette lueur que j’avais perçue dans son regard faisaient monter la pression…
Bella me regardait en riant doucement. Elle trébucha et tomba sur moi. En essayant de la rattraper, mes mains se posèrent sur ses splendides seins…
Le rouge me monta aux joues, mais je n’arrivais pas à ôter mes mains de sa poitrine, j’en étais incapable…
Nos regards se croisèrent ; Bella était également rouge comme une pivoine, mais ne semblait pas dérangée par ma hardiesse. Et là, elle fit ce « truc » qui me fit perdre pied : elle se mordilla la lèvre inférieure…
J’étais totalement captivé par sa bouche, je voulais la sentir, la goûter, m’y abreuver…
Je ne sais pas ce qu’il m’a pris à ce moment-là, toujours est-il que je pétrissais tendrement ses seins, gémissant de sentir ses tétons se durcir entre mes doigts.
Bella posa sa bouche timidement contre la mienne et sa chaleur, sa douceur m’incitèrent à plus… Ses lèvres dansaient sensuellement contre les miennes, cette sensation était tout simplement divine. Je suçotais avec ferveur sa lèvre inférieure, la faisant gémir de plaisir, avant de dessiner les contours de sa délicieuse bouche du bout de la langue. Ses lèvres s’entrouvrirent sous la pression des miennes et ma langue la fouilla pour trouver la sienne. Elle s’agrippa à mes cheveux, approfondissant notre baiser tout en se plaquant férocement contre mes mains qui cajolaient ses seins.
Bella poussa un petit cri et se cambra lorsque je fis rouler ses pointes entre mes doigts en les pinçant légèrement. Je quittais ses lèvres et goûtais sa peau, embrassant sa mâchoire, traçant une ligne de feu du bout des lèvres sur son cou délicat, léchant son sternum avant de m’emparer d’un délicieux téton que je suçais goulûment avant de le mordiller pendant que je torturais l’autre du bout des doigts. Ne souhaitant pas faire de jaloux, je me jetais avidement sur son autre pointe et la tétais voracement, m’imprégnant de sa délicieuse saveur. Je plaquais fougueusement mon bassin contre le sien et un gémissement rauque s’échappa de ses lèvres lorsqu’elle sentit l’intensité de mon désir.
Bella tira violemment sur mes cheveux, forçant mon visage à sortir du nid douillet où il se trouvait et je lâchais son sein avec un « plop » audible. Son regard s’était assombri par le désir et ses yeux brûlaient d’envie.

- Je te veux. Maintenant. Ne crois surtout pas que c’est l’alcool qui parle car tu m’as fait dessaouler en beauté ! Alors mets ton côté gentleman au placard et baise-moi, Edward !

Ses paroles et mon prénom échappé de ses lèvres me rendaient fou. Je grognais avant de me jeter fiévreusement sur ses lèvres tout en la menant vers le bureau où d’un bras je poussais tout ce qu’il y avait dessus. Ses mains passèrent sous mon Tshirt, caressant mes abdos, mon torse, mes épaules ; je me détachais d’elle afin d’enlever cette entrave à ses caresses pendant qu’elle s’attaquait au bouton de mon jeans qu’elle enleva prestement. Je me débarrassais de mes chaussures et m’aperçus, en enlevant mes chaussettes à cloche-pieds, que j’avais également dessaoulé. Bella me fixait et gémit en lisant le désir présent dans mon regard. Je l’enlaçais étroitement, mes mains faisant glisser la chemise qui l’encombrait encore, et m’emparais de ses lèvres, avant de glisser vers son cou, puis entre ses seins que je caressais doucement. Je déposais plusieurs baisers légers comme des plumes sur son ventre soyeux avant que ma langue ne se faufile jusqu’à la lisière de son shorty. Je glissais une main entre ses cuisses, frottant mon pouce contre son intimité brûlante et frémissante de désir. La dentelle humide ne fit pas long feu avant que je ne la fasse rouler le long de ses jambes, me dévoilant le plus beau des fruits à l’odeur enchanteresse…

Bella POV :

Il me rendait complètement folle…
Lorsque ses mains s’étaient posées sur ma poitrine, je n’avais pu m’empêcher d’en vouloir plus et l’avais embrassé. Et ses lèvres si douces et si habiles… Hmmm ! Tout en lui m’embrasait, mon corps brûlait sous ses caresses, j’avais l’impression d’avoir avalé un million de papillons et d’être à la limite de la combustion spontanée…
Je le voulais. Je voulais Edward, un parfait inconnu comme jamais je n’avais désiré un homme auparavant. Tout en lui m’appelait et mon corps affamé le réclamait farouchement.
Après m’avoir ôté mon shorty, un son étranglé s’était échappé de ses lèvres et il m’avait inspirée avidement, semblant se délecter de mon odeur…
Edward était à présent agenouillé devant moi, effleurant mon intimité luisante de mon envie de lui du bout des doigts, son regard émeraude assombri par le désir vrillé au mien.

- Tu es certaine que c’est ce que tu veux ? Tu es sûre que tu ne le regretteras pas demain ?

Je vis sur son visage que ça lui coûtait de me poser cette question, mais je savais aussi qu’il arrêterait si je le lui demandais. Je ne savais pas de quoi demain serait fait, mais je savais ce que je voulais, là, maintenant…

- Sûre et certaine. Je te veux, Edward.

Un sourire éblouissant étira ses lèvres et ses yeux étincelaient comme ceux des enfants découvrant leurs cadeaux un matin de Noël.
Edward leva l’une de mes jambes qu’il posa sur son épaule et embrassa l’intérieur de ma cuisse puis l’aine, tout en caressant mon intimité luisante du bout des doigts.
Je gémis de bonheur lorsque son doigt entra en moi, bientôt rejoint par un second, allant et venant lentement, toujours plus profondément. Je me cramponnais au bureau pour ne pas tomber et le regardais me caresser. C’était si beau et si sensuel de voir ses doigts entrer et sortir en moi, brillant de mon plaisir ! Il enfouit son nez dans ma toison, inspirant longuement, les yeux fermés.

- Putain Bella ! Tu sens si bon… Tu me rends dingue !

Il plongea son regard brûlant dans le mien et je gémis de frustration, une sensation de vide dans mon ventre, lorsque ses doigts me libérèrent. Frustration qui disparut instantanément lorsque Edward porta ses doigts luisant de mon suc à sa bouche, les suçant goulûment comme s’il goûtait au plus délicieux des breuvages.

- Et ton goût est encore plus enivrant que ton odeur, tu es exquise…

Ses derniers mots s’étouffèrent lorsqu’il plongea son visage entre mes cuisses et je ne pus m’empêcher de crier lorsque sa langue effleura ma fente de bas en haut, cri qui redoubla de puissance lorsque ses lèvres encerclèrent mon clitoris, l’aspirant avidement. Je ne pouvais plus penser de façon cohérente, je n’étais plus qu’émotions et sensations et mon corps répondait instinctivement aux merveilleuses caresses que cet homme me prodiguait. Ses talentueuses lèvres torturèrent mon bouton de nerf, l’aspirant, le suçotant, sa langue tournoyant autour, encore et encore, mon bassin se cambrait de lui-même, réclamant farouchement plus de caresses.
Son pouce se pressa contre ma fente, l’effleurant de bas en haut avant de prendre la place de sa langue et se poser sur mon clitoris, y traçant des cercles tendres, pendant que sa langue me pénétrait, allant et venant en moi, me faisant ruer de plaisir. Je le sentis gémir en moi et son souffle chaud combiné à ses délicieuses caresses me rendait folle. Je ne savais plus où j’étais ni qui j’étais, il n’y avait plus que cette boule de chaleur qui grandissait en moi et menaçait d’exploser à tout moment. Il glissa aisément deux doigts en moi alors que sa langue s’emparait à nouveau de mon point sensible.

- Oh putain ! Ouii ! Là… Comme ça !

Sa langue… Ses doigts… Les va-et-vient constants… Sa langue à nouveau… Encore et encore et encore… J’attrapais brusquement ses cheveux, plaquant son visage contre mon intimité tandis que je convulsais à moitié, envahie par l’orgasme de ma vie…

- EdwaaaAAAArd !

Cramponnée d’une main au bureau, je hurlais son prénom, jouissant sur ses doigts, sur sa langue, le souffle coupé par le plaisir indicible qu’il m’avait procuré…
Edward déposa un dernier baiser sur mon bouton de nerf, me faisant frémir à nouveau. Il embrassa l’intérieur de ma cuisse avant de reposer ma jambe sur le sol. Ses mains remontèrent lentement le long de mes jambes tandis qu’il se redressait, me faisant face à nouveau.
Son regard s’était assombri et un sourire éclatant étirait ses lèvres parfaites.

- Ton goût est encore plus exquis que ton odeur, Bella… Putain, si tu savais à quel point tu es délicieuse…

Ses mains glissèrent sur mon ventre puis se saisirent de mes seins alors que ses lèvres s’emparaient des miennes et que sa langue allait à la rencontre de la mienne. Je pouvais me sentir, me goûter dans sa bouche et c’était quelque chose de terriblement excitant.
J’agrippais ses cheveux et plaquais son visage contre le mien, approfondissant notre baiser , pendant que ses mains, glissant sur mes hanches, m’enlacèrent étroitement, me collant à lui. La raideur qui déformait son boxer quelques instants auparavant était plaquée contre moi, me faisant frémir et gémir de plaisir.
Je m’arrachais à ses lèvres et à son étreinte, sous son regard ahuri avant de le pousser sans ménagements contre un placard qui se trouvait près de nous.
Caressant son bras musclé et nu d’une main, je frottais l’autre contre le tissu tendu qui cachait sa virilité et un chuintement s’échappa de ses lèvres.
Ma bouche s’aventura sur son torse, son estomac, son ventre et ma langue papillonna vers son nombril avant de glisser subtilement vers l’objet de ma convoitise…
Je fis glisser lentement son boxer le long de ses jambes pour libérer son membre turgescent, me léchant les lèvres d’une façon éhontée en voyant l’objet de mon désir, avant de me laisser tomber à genoux devant lui…

Edward POV :

Le paradis. Voilà où j’étais à l’instant même, en compagnie du plus bel ange qu’il m’eût été donné de voir, de sentir, de goûter…
Si j’avais su que pareilles fragrance et saveur existaient, j’aurai parcouru le monde entier à leur recherche !
Bella était tout simplement délicieuse, dans tous les sens du terme, et je m’en étais abreuvé comme si elle était la source même de toute vie.
Ses gémissements, ses cris résonnaient encore à mes oreilles et lorsque la jouissance l’avait emportée, je m’étais retrouvé le souffle coupé devant une telle beauté.
Bella était l’incarnation de Vénus, la sensualité même…
Elle m’avait complètement retourné lorsqu’elle s’était goûtée en tétant ma langue goulûment mais là, la voir se lécher les lèvres comme un chien se lècherait les babines devant un bon beefsteak, c’était à la limite de la petite mort…
Bella s’était laissée tomber à genoux devant moi, ses doigts plantés telles les serres d’un rapace dans mes fesses et avant même que je ne me rende compte de quoique ce soit, elle me caressa le gland du bout de la langue, puis entreprit de lécher consciencieusement mon chibre sur toute sa longueur, l’humidifiant entièrement tandis que sa main me caressait sans relâche, l’autre toujours agrippée sur mes fesses. Ses lèvres brûlantes se refermèrent sur mon bout, le suçotant tendrement et sa langue l’entoura de délicieuses caresses.

- Bellaaaaaaaaaa !

Je ne pus m’empêcher de crier lorsqu’elle m’avala entièrement ; je me sentais cogner au fond de sa jolie gorge et gémis d’aise, si bien dans sa bouche.
Elle commença un lent mouvement de va et vient, m’enroulant de sa langue ou me mordillant légèrement, tout en caressant mes bourses. Ses mains, sa langue, ses dents, ses lèvres s’étaient muées en armes de destruction massive pour me faire mourir de plaisir…
Mes jambes flageolaient à cause de l’exquise torture alors je me cramponnais d’une main au placard tandis que j’enroulais l’autre dans les épaisses boucles de ma compagne et me laissais aller et venir dans sa gorge, baisant littéralement sa talentueuse bouche de légers coups de rein.
Je la regardais m’avaler sans relâche et n’avais jamais vu une image d’une telle sensualité… Me voir aller et venir dans sa bouche me rendait fou, j’étais aux portes de l’extase rien qu’à l’observer.
Bella gémit tout en m’administrant la meilleure fellation de ma vie et les vibrations provoquées par ses gémissements me rendaient dingue.

- Bordel Bella ! Si tu savais comme c’est boooon !

Elle m’aspirait goulûment tandis que je m’enfonçais plus vigoureusement dans sa gorge, menaçant d’exploser à tout moment. Je ne voulais pas venir maintenant, je voulais jouir en elle et voir le plaisir la submerger à nouveau…

- Bella ! A-Arrête…

Elle s’agrippa violemment à mes cuisses, refusant de me lâcher, me pompant encore et encore. Je la repoussais doucement, mais fermement et elle me relâcha avec un « pop » audible, soupirant de frustration et ses yeux envahis par l’incompréhension.
Je l’allongeai doucement sur le sol et me laissai tomber sur elle, prenant garde à ne pas l’écraser de tout mon poids, et d’un genou, je lui écartais les jambes et prenais place entre ses cuisses.
Je m’emparais de ses lèvres avidement, les caressant du bout de la langue avant de la mêler à la sienne. Ses mains crochetèrent mes cheveux et son visage changea d’angle afin d’approfondir notre baiser auquel elle répondait avec adoration et passion. Cette fille avait réussi à éveiller en moi des émotions et des sensations que je n’avais jamais connues auparavant.
Je me damnerai avec plaisir uniquement pour avoir le bonheur de me réveiller chaque matin en sachant que je pourrais goûter ses lèvres.
Bella gémit tandis que je lui caressais les seins et se cambrait tout en ondulant des hanches contre les miennes, ces frictions me faisant grogner comme une bête et en vouloir encore, en vouloir plus, la vouloir elle.
Je plongeais mon regard dans le sien, brûlant, avide, affamé et m’enfonçais en elle doucement.
Elle était si serrée que j’avais peur de la blesser en la pénétrant d’un seul coup, bien qu’elle soit complètement trempée. Je m’introduisis lentement, centimètre après centimètre, profitant pleinement de sa chaleur et de sa douceur et nous gémîmes de bien-être lorsque je plongeais en elle totalement.
Bella était si serrée qu’être en elle, c’était l’extase à l’état pur !
J’attendis quelques instants, reprenant mon calme, car elle était si étroite, et s’était si exquis, que j’avais failli venir immédiatement…
Je m’insinuais en elle avec lenteur, prenant le temps de me délecter de son corps, de sa chaleur, de sa moiteur, de la suavité de son intimité, ses cris rythmant mes pénétrations, de plus en plus vigoureuses sous ses encouragements.
Bella se cramponna brutalement à mes bras, ses jambes encerclant fermement mes épaules, ses cuisses resserrées sur mes flancs et ses genoux coincés sous mes bras, formant un nouvel angle me permettant de la pénétrer plus profondément.

- Je t’en prie, plus fort ! Plus vite !

Elle était si belle ainsi, submergée par le plaisir, ses joues envahies de charmantes rougeurs, les cheveux collés sur son front par une fine pellicule de sueur, les yeux retournés et roulant dans leurs orbites et sa voix qui se faisait suppliante.
J’allais et venais en elle vivement, augmentant la cadence au fur et à mesure, la faisant se cambrer de plus en plus. J’agrippais ses poignets et les remontais au-dessus de sa tête, enfermant ses petites mains fragiles et délicates dans l’étau d’une des miennes, avant d’enrouler mon autre bras autour de sa taille.
Le silence nocturne était entrecoupé de nos gémissements, de nos cris, des claquements de sa peau contre la mienne, qui résonnaient dans la pièce.
Bella commença à convulser entre mes bras et elle se démenait vigoureusement, son bassin claquant furieusement contre le mien à chacune de mes pénétrations, puis elle hurla mon prénom lorsque ses parois enserrèrent violemment mon membre, envahie par la jouissance.
Je restais quelques instants en elle avant de m’extirper de sa chaleur, ressentant immédiatement le manque de son corps. Je l’aidais à se relever, elle ne tenait pas sur ses jambes, avant de la pousser à nouveau contre le bureau, sur le ventre et de l’empaler à nouveau, cette fois-ci sans douceur…

- OOOUUUUUUUUUIIIIIIIIIII !

Elle hurla sous la surprise, mais aussi de plaisir, encore submergée par l’orgasme qu’elle venait d’avoir alors que je m’enfonçais en elle frénétiquement, l’animal en moi ayant pris possession de ma raison tandis que je la martelais de mes coups de butoir, toujours plus vite, encore, toujours plus fort, et encore, pétrissant ses fesses au point de la marquer de mes doigts…

- Putain Bella ! Je te sens si bien comme ça…

Dans cette position, je butais au plus profond d’elle-même, et c’était loin de me déplaire.
J’avais l’impression que Bella avait été conçue et formée pour s’adapter à mon corps, pour me compléter parfaitement. Comme si elle était faite pour moi…
Une douce chaleur commençait à m’envahir et je sentis mes bourses se contracter ; je n’allais pas tarder à venir…
Je fis glisser ma main sous son ventre, à la recherche de son clitoris et commençais à le caresser, de plus en plus fort, allant et venant en elle furieusement, savourant pleinement chacun de ses cris, de ses hurlements de plaisir.

- Oh putain ouii ! Comme ça ! Edward ! Ouii ! Continue ! Encoooooore !

- C’est ça ma Belle, vas-y, laisse-toi aller…

Je la pénétrais, encore et encore, frénétiquement, frappant à chaque fois son point sensible, tandis qu’elle venait à la rencontre de mes coups, cramponnée au bureau de toutes ses forces, ses cris retentissant dans la pièce me galvanisaient, tandis que je plongeais en elle avec délices..

- Ed… Ward ! Je vais… Je vais…

- Jouis pour moi, bébé, vas-y ! Crie pour moi !

Je lui pinçais son bouton alors que je la pénétrais une dernière fois profondément, me déversant en elle en de puissants et longs jets saccadés et ses parois se resserrèrent simultanément autour de mon membre, tous deux balayés par la jouissance.
M’écroulant sur elle, je l’embrassais tendrement sur l’épaule en tentant de reprendre désespérément mon souffle.
Jamais. Je n’avais jamais connu un orgasme aussi intense et foudroyant.
L’orgasme le plus puissant de toute ma vie…

Bella POV :

J’étais à plat ventre sur le bureau, Edward écroulé sur moi me caressait tendrement et embrassait chaque parcelle de peau qu’il pouvait atteindre dans cette position.
Nous étions tous deux en train de chercher notre souffle et de nous remettre des évènements.
Et quel évènements !
Je pensais qu’il m’avait fait connaître l’orgasme de ma vie, je m’étais trompée…
Deux autres avaient suivi, plus puissants que les premiers. Au plus il me faisait jouir, au plus c’était intense, croissant de manière exponentielle !
Il se dégagea lentement de mon ventre en gémissant de frustration et je ne pus m’empêcher de ressentir le manque. Le manque de l’avoir en moi, comme si on m’avait dépouillée d’une partie de moi-même…
L’avoir en moi me paraissait quelque chose de parfaitement naturel, comme s’il était là pour me compléter, comme s’il avait été conçu et formé pour s’adapter parfaitement à mon corps…
Il se releva lentement et me redressa en posant ses mains sur ma taille.
Même ses mains étaient parfaitement adaptées à mon corps, épousant idéalement la forme de mes seins, de mes fesses. Et ses doigts… Hmmm… Un vrai bonheur ! Longs, fins, habiles – très habiles – la perfection quoi !
Edward me fit me retourner, me mettant face à lui et plongea son regard brillant dans le mien.
Ses yeux reflétaient tout le plaisir que je venais de lui donner et l’envie qu’il avait encore de moi, me faisant frémir de désir.
J’avais faim de lui, faim de son corps, faim du plaisir ultime que lui seul savait m’apporter.
Jamais un homme ne m’avait envoyée si loin, perdue dans un océan de sensations et d’émotions si puissantes qu’elles en étaient dévastatrices.
Edward se baissa et passa un bras sous mes genoux, un autre soutenant mes épaules, et me pris dans ses bras, comme si j’étais une jeune mariée, puis me porta vers le canapé qui faisait office de lit et me posa dessus délicatement avant de s’allonger près de moi, posant son visage dans mon cou et m’inspirant fortement, son souffle chaud me chatouillant un peu.
Je gloussais comme une collégienne en sentant son souffle caresser ma peau et il me regarda, un sourire moqueur aux lèvres.

- J’y crois pas, tu glousses ? Bizarre, t’as rien d’une dinde pourtant ! Un chaton qui se prend pour un tigre, à la rigueur, mais une dinde, je n’aurai jamais imaginé ! Rigola t’il.

Je lui mis un coup de poing joueur dans l’épaule, ce qui le fit glousser à son tour.

- Alors là, mon cher, c’est l’hôpital qui se fout de la charité ! Tu sais que tu en fais une belle de dinde !

- Faites gaffe, mademoiselle ! Il faut toujours se méfier de l’eau qui dort…

- Comme si je pouvais avoir peur de toi !

J’explosais de rire à l’idée d’un Edward effrayant. Impossible ! Ses yeux et ses traits étaient beaucoup trop doux pour ça !
Le regard perçant d’Edward se vrilla au mien et brillait d’une lueur malicieuse. Il roula sur moi, m’immobilisant de son corps et empoignant mes mains, les relevant au-dessus de ma tête, m’empêchant de bouger. Il déposa une pluie de baisers sur mes joues, ma mâchoire, la commissure de mes lèvres, mon cou, le mordillant par la même occasion et me faisant gémir d’envie.
Je ne me reconnaissais plus… Mais qu’est-ce qu’il m’arrivait ? Voilà que ce parfait inconnu me rendait totalement insatiable !
Tout mon corps le hurlait, frémissant d’un désir que je n’avais jamais connu avant lui, tellement c’était intense.
Je le voulais encore, je le voulais toujours, j’avais besoin de le sentir sur moi, le sentir en moi. Ce besoin qui m’étreignait était viscéral…
Et son odeur si envoûtante… Son parfum de lilas, de miel et de soleil me rassurait et m’enivrait à la fois.
Son regard plongé dans le mien brillait de mille feux et d’un désir… inassouvi ?
Hmmm… S’il le souhaitait, j’étais prête à me livrer corps et âme pour l’assouvir… !
Edward s’empara tendrement de mes lèvres, traçant délicatement leur contour du bout de la langue avant de suçoter ma lèvre inférieure, me faisant gémir d’envie.
J’en voulais plus. Toujours plus. Encore plus.
Mes lèvres s’entrouvrirent sous la pression des siennes et ma langue alla chercher la sienne, s’emmêlant avec gourmandise et volupté.
Edward répondit à mon baiser avec passion et ferveur, me faisant vibrer de toutes parts, puis ses mains explorèrent mon corps tremblant sous ses doigts, dessinant des cercles tendres sur mon ventre, mes flancs, mon estomac, avant d’empalmer mes seins et d’enfouir son visage dans mon cou, m’inspirant en grognant de désir.
Même ses grognements, qui pouvaient faire « homme de Neandertal »m’envoyaient des frissons dans tout mon être.
Ses lèvres descendirent de mon cou à mes seins, parsemant mon buste de doux baisers, avant de saisir l’un de mes tétons dans sa talentueuse bouche, me faisant vibrer de plaisir.
Je ne me reconnaissais plus, j’avais l’impression qu’une étrangère avait pris possession de mon corps. Je ne m’étais jamais abandonnée aussi librement dans les bras de mes amants, des hommes que je connaissais depuis longtemps, et cet inconnu, cet Edward m’avait métamorphosée en mine de luxure en m’apportant un plaisir indicible, extraordinaire, inouï, démesuré… Les mots n’étaient pas suffisamment forts pour exprimer l’intensité du plaisir que Edward me procurait.
Ses lèvres torturaient mes pointes durcies, les léchant, les suçotant, les mordillant l’une après l’autre tandis que son bassin ondulait contre le mien, s’y frottant fiévreusement. Sa raideur pressée contre mon ventre me rendait folle, m’envoyait des décharges électriques dans tout mon être.
Il se jeta à nouveau sur ma bouche, ses lèvres dansant sensuellement contre les miennes, et sa main descendit sur ma cuisse, la pressant délicatement, me demandant silencieusement de lui laisser prendre place entre mes cuisses.
Je m’exécutais rapidement, sans rompre notre baiser, et lorsque je sentis le bout de son membre frétiller contre mon entrée trempée et frémissante, je ne pus m’empêcher de me cambrer vers lui, quémandant qu’il me prenne encore.
Il vrilla son regard au mien tout en caressant tendrement ma cuisse du bout des doigts et me faisant…

- AaaaAAAAAAHOOoooouuuUUUUIIIIIIIII !

Nous ne pûmes nous empêcher de hurler notre bonheur lorsqu’il me pénétra brusquement d’un habile coup de rein et mes gémissements se succédèrent tandis qu’il allait et venait en moi avec une lenteur contrôlée.
Cet homme exacerbait tout en moi, les sensations, les émotions, j’étais près de succomber face à l’overdose massive de plaisir qu’il m’offrait.
Et sentir son corps souple et chaud contre le mien était exquis. Ses mains s’emparèrent des miennes et il entrelaça nos doigts en enfouissant son visage dans mon cou, le léchant goulûment, suçotant par endroit ma peau et me marquant ça et là. Ses gémissements rauques étaient si mélodieux à mes oreilles que je ne voulais plus jamais me passer de les entendre.
Tandis que cet homme me vénérait de la plus sensuelle et voluptueuse manière possible, allant et venant en moi lentement, tendrement, en parfaite harmonie avec mon corps, je m’aperçus brutalement, telle une révélation, que je voulais me réveiller chaque matin auprès de cet homme, qu’il était fait pour moi comme j’étais faite pour lui…

Edward POV:


Elle avait été si légère entre mes bras lorsque je l’avais portée jusqu’au canapé qui nous faisait office de lit ! Et sa peau était si douce, si chaude que je ne me lassais pas de la sentir contre la mienne. Je ne me lassais pas d’elle, plus je la possédais, plus je la voulais. Et moi qui pensais avoir eu l’orgasme de me vie, je m’étais bien trompé ! Alors que j’allais et venais en elle lentement, prenant tout mon temps, le plaisir que Bella me procurait croissait de manière exponentielle.
Cette femme exacerbait tout en moi, les sensations, les émotions, j’étais près de succomber, submergé par le plaisir qu’elle m’offrait.
Je ne me reconnaissais plus… Mais qu’est-ce qu’il m’arrivait ? Voilà que cette parfaite inconnue me rendait totalement insatiable !
Tout mon corps la hurlait, frémissant d’un désir que je n’avais jamais connu avant elle, tellement celui-ci était intense.
Je la voulais encore, je la voulais toujours, j’avais besoin d’être contre elle, d’être en elle, ce besoin qui m’étreignait était viscéral…
Et son odeur si envoûtante… Son parfum de freesia, de lavande et de jasmin me rassurait et m’enivrait à la fois. Je me délectais de m’en repaître, le visage enfoui dans son cou, et sa saveur combinée à son arôme… J’avais l’impression de croquer un morceau de paradis !
La sensation de son corps souple et chaud contre le mien était tout simplement divine. J’avais l’impression qu’être en Bella était quelque chose de totalement naturel, comme si elle avait été conçue pour s’adapter parfaitement à mon corps, comme si elle avait été créée pour moi.
Un sentiment de plénitude m’envahit tandis que je plongeais en elle, m’abandonnant totalement dans un abîme de plaisir.
Bella se cramponnait à mes mains en renforçant l’étreinte de nos doigts, ses gémissements résonnant dans la pièce. Je n’avais jamais entendu une si belle mélodie et je ne désirais plus qu’une chose en l’instant même, l’entendre à nouveau, chaque jours…
Je relevais la tête et l’observais, resplendissante dans le plaisir. Ses yeux étaient mi-clos et voilés, brouillés par des larmes de plaisir, son visage était rougi et un sourire radieux étirait ses lèvres parfaites.
Elle vrilla son regard au mien, murmurant mon prénom, encore et encore, son bassin se plaquant violemment contre le mien, sa tête roulant sur les oreillers.
J’enroulais mes bras dans son dos et nous fis rouler sur le lit, la laissant me surplomber.
Je caressais tendrement l’intérieur de ses cuisses tout en l’admirant prendre son plaisir de moi, se déhanchant sensuellement de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite, de droite à gauche… La tête rejetée en arrière et les mains agrippées à mes cuisses et ses magnifiques seins rebondissant en rythme avec nos coups.
Je ne pouvais m’empêcher de fixer l’endroit où nos corps étaient soudés, m’émerveillant sur la vue qu’offrait mon sexe luisant de son plaisir entrer et ressortir frénétiquement du sien, avant d’être engouffré à nouveau.
Ce spectacle était d’un tel érotisme que je n’allais plus être long, mais je voulais la faire venir avec moi.
Je glissais une main jusqu’à son intimité et caressais son clitoris.

- Putain Bella ! Je vais pas tarder à venir… Jouis avec moi ma belle !

Nos mouvements, tout comme nos souffles, étaient erratiques et je la sentis se resserrer autour de mon membre alors que je pinçais son bouton de plaisir, m’enfonçant profondément en elle d’un dernier coup de rein, me répandant violemment et longuement au fin fond de son ventre, nous faisant tous deux hurler de plaisir.
Bella s’écroula sur mon torse, cherchant tout comme moi à reprendre désespérément son souffle, tandis que je refermais mes bras autour de sa taille.
WOW ! Je n’avais jamais, mais jamais eu autant de plaisir avec mes compagnes ; Bella m’avait littéralement submergé d’un plaisir dévastateur et je ne rêvais plus que d’une chose, me réveiller chaque jour dans les bras de cette femme qui semblait être faite pour moi, comme j’étais fait pour elle, et l’obtenir à nouveau…
Je me glissais hors d’elle, gémissant de frustration et nous fis rouler sur le côté, l’embrassant passionnément une dernière fois tandis qu’elle commençait à s’assoupir, un sourire éblouissant étirant ses lèvres, avant d’enfouir mon visage entre ses seins et de tomber dans le néant…


Jasper POV :

Pfff ! La soirée avait été dure avec mes deux assoiffés d’hier !
J’avais décidé de me faire une grasse matinée et de profiter de mon Alice, quitte à ouvrir le bar un peu plus tard. De toutes façons, mes deux ivrognes m’en seront reconnaissants : vu leur état hier soir, la gueule de bois était assurée !
J’arrivais au bar en fin d’après-midi et mis le percolateur en route. Le temps que la machine chauffe, je passais un rapide coup de balai et fis la mise en place des tables.
Je préparais deux cafés, les posais sur un plateau avec du lait, du sucre, des petites cuillères et des croissants que j’avais acheté sur la route. Je posais également deux verres d’eau et un tube d’antalgiques. À mon avis, ils en auront grandement besoin la-haut !
Je n’en revenais toujours pas de voir dans quel état ils avaient réussi à se mettre, ça faisait bien longtemps que je n’avais pas vu de telle cuite !
Je pris mon plateau et montais à l’étage, ouvrant la porte du bureau sans faire de bruit.
Mais qu’est-ce que c’est que ce bordel ! Mais qu’est-ce qu’ils ont bien pu me foutre cette nuit ?
La pièce était sans dessus-dessous… Tout ce qui se trouvait à l’origine sur mon bureau était renversé au sol, les dossiers qui se trouvaient au-dessus du placard étaient tombés par terre, les portes dudit placard étaient enfoncées et la poignée arrachée. Des vêtements jonchaient le sol, comme tout un tas de papiers, classeurs, dossiers…
Tournant le regard vers le canapé après avoir jeté un coup d’œil à toute la pièce, je vis les jambes de mes deux ivrognes d’hier complètement emmêlées, leurs corps enlacés et leurs visages proches l’un de l’autre.
Je m’étais déjà pris des cuites monstrueuses, et le résultat est, je n’ai jamais pu dépasser le premier round ! C’est à peine si j’ai eu les capacités nécessaires pour le terminer…
Mais là, c’était la troisième guerre mondiale !
Bombardements nucléaires, explosions au napalm, Nagasaki, Hiroshima et j’en passe!
Il fallait absolument les inscrire au « Guinness des Records », car je ne savais pas que la libido était capable de s’éveiller avec un tel taux d’alcool dans le sang !
Et au vu de l’état de la pièce, leurs libidos étaient plus qu’actives…
Je repris la route vers le couloir, préférant laisser mes tourtereaux d’un soir émerger tranquillement…


Edward POV :

Oh putain ! Ça fait maaaAAAAAaaaAAAAl!
J’ai mal au crâne… Mais qu’est-ce que j’ai foutu pour avoir une casquette plombée comme celle-là ?
J’ai l’impression que le Shuttle et le Ferry se croisent continuellement dans ma tête…
Y’a pas à dire, j’ai LA gueule de bois…
Pourtant, c’est bizarre, je me sens étrangement bien, comme si j’étais installé confortablement… Je ne sais pas pourquoi, mais je sens que mon oreiller est très, très confortable…
D’ailleurs, j’ai le meilleur oreiller au monde… Une paire de nichons, et pas n’importe lesquels ! Ceux de…
De… Merde ! Comment elle s’appelle déjà ?
Et qu’est-ce qu’il s’est passé surtout ?
Oh putain ! J’ai mal au crâne à force de réfléchir… J’ai maaal euh !
Qu’est-ce que j’ai fait hier soir ? Ah oui ! J’ai picolé. Beaucoup. Trop même. Et elle est arrivée…
Trop bourré pour reprendre la route, je me rappelle… Ah oui ! Le barman nous a laissés dans son bureau !
La vache ! Ça fait mal les lendemains de cuite…
Bon, qu’est-ce qu’il s’est passé ensuite… Ah oui ! On s’est envoyé en l’air !
Non. C’était plus que ça… Pourquoi j’me rappèle pas ?
Je sais juste que je ne me suis jamais aussi bien senti de ma vie, je n’ai jamais eu autant de plaisir, je sais que…
Putain, mais c’est quoi son nom ?
Je sens que la nuit dernière a été décisive, mais en quoi ?
Mon corps réagit de lui-même en se collant encore plus contre celui de ma partenaire d’un soir. Pourquoi j’ai mal à ce point en pensant à elle comme étant une passade sans lendemain ? C’est comme si mon cœur se brisait à cette idée… Pourquoi ?
Comment s’appelle t’elle ? Ah oui ! C’est en « a » quelque chose…
Clélia ? Sandra ? Célia ? Bella ? Stella ? Oui ! C’est en « ella » ! STELLA ! Oui, c’est ça !
Hmmm… J’adore sentir ses petits doigts qui se baladent sur mon dos, dans mes cheveux, sur ma nuque, mes bras… Elle est réveillée, enfin ! Serait-elle partante pour un second round ?
Je relève mon visage et plonge mon regard dans le sien, ses si beaux yeux chocolat si expressifs et qui me fixent avec une passion débordante…

Bella POV :

Oh putain ! Ça fait maaaAAAAAaaaAAAAl! J’ai mal ! Maman, au secours !
J’ai mal au crâne… Mais qu’est-ce que j’ai foutu pour avoir une casquette plombée comme celle-là ? Ça fait un mal de chien !
J’ai l’impression d’avoir les cheveux qui poussent à l’envers ou qu’on m’a enfoncé un casque en pointe à l’envers, pointe fichée dans la tête… Et j’ai les dents du fond qui baignent…
Y’a pas à dire, j’ai LA gueule de bois…
Pourtant, c’est bizarre, je me sens étrangement bien, comme si j’étais installée confortablement… Je ne sais pas pourquoi, mais je sens que mon oreiller est très, très confortable…
D’ailleurs, j’ai le meilleur oreiller au monde…Une tête pleine de mèches cuivrées, et pas n’importe laquelle ! Celle de…
De… Merde ! Comment il s’appelle déjà ?
Et qu’est-ce qu’il s’est passé surtout ?
Oh putain ! J’ai mal au crâne à force de réfléchir… J’ai maaal euh !
Qu’est-ce que j’ai fait hier soir ? Ah oui ! J’ai picolé. Beaucoup. Trop même. Et il était là…
Trop bourrée pour reprendre la route, je me rappelle… Ah oui ! Le barman nous a laissés dans son bureau !
La vache ! Ça fait mal les lendemains de cuite…
Bon, qu’est-ce qu’il s’est passé ensuite… Ah oui ! On s’est envoyé en l’air !
Non. C’était plus que ça… Pourquoi j’me rappèle pas ?
Je sais juste que je ne me suis jamais aussi bien sentie de ma vie, je n’ai jamais eu autant de plaisir, je sais que…
Putain, mais c’est quoi son nom ?
Je sens que la nuit dernière a été décisive, mais en quoi ?
Mon corps réagit de lui-même en se collant encore plus contre celui de mon partenaire d’un soir. Pourquoi j’ai mal à ce point en pensant à lui comme étant une passade sans lendemain ? C’est comme si mon cœur se brisait à cette idée… Pourquoi?
Comment s’appelle t’il ? Ah oui ! C’est en « ard » quelque chose…
Gérard ? Aymar ? Edward ? Edgar ? Oui ! EDGAR ! Oui, c’est ça !
Hmmm… J’adore sentir la douceur de sa peau, plus suave que de la soie sous mes doigts… Il est réveillé, enfin ! Serait-il partant pour un second round ?
Je relève mon visage et plonge mon regard dans le sien, ses si beaux yeux émeraude si expressifs et qui me fixent avec une passion débordante…

- Bonjour vous !

Hmmm… Sa voix est si sexy ! Rien qu’à l’entendre, une multitude de papillons commencent à batifoler dans mon ventre… Mais pourquoi ai-je envie de lui à ce point ?

- Bonjour !

Il s’empare de mes lèvres avec une passion dévorante, sa langue se mêle délicieusement à la mienne… Je me colle contre lui, j’en veux plus, je le veux !
Ses mains glissent sur mon corps et m’embrasent instantanément. Un feu sacré a pris possession de mon corps…
Ses gémissements rauques et son membre durci contre ma cuisse m’humidifient immédiatement…

- Hmmm… Stellaaaa…

Il gémit contre mes lèvres…
ATTENDS ! Il a dit quoi là ?
Je me détache de lui et il me regarde, la frustration se lisant clairement dans son regard…

- J’ai fait quelque chose de mal, Stella ?

QUOI ! Cette enflure n’est même pas foutue de se rappeler mon prénom ?
Tous les mêmes…
Je lui décoche une baffe magistrale, ça lui apprendra !
Mais pourquoi j’ai mal comme ça…
Les larmes inondent mes yeux…

- Mais qu’est-ce que…

- Vous êtes tous les mêmes, vous les mecs ! TOUS DES SALAUDS !

Edward POV :

Oh putain ça fait mal… Et ça résonne encore plus à l’intérieur de mon crâne…
C’est LA baffe ! Wah ! Comment un si petit bout de femme peut frapper avec autant de forces ?
Et qu’est-ce que j’ai fait pour la mettre en colère ? Il n’y a pas que ça… Son regard est envahi d’une profonde tristesse… Je l’ai blessée ? Mais pourquoi j’ai si mal à l’idée de l’avoir blessée ?

- Vous êtes tous les mêmes, vous les mecs ! TOUS DES SALAUDS !

Elle sort du lit en quatrième vitesse, ramasse ses vêtements éparpillés aux quatre coins de la pièce et s’habille, sans même poser un regard sur moi…
Je sors du lit et tente de la rejoindre avant qu’elle ne sorte mais c’est peine perdue.
Elle dévale les escaliers en hurlant…

- TOUS DES SALAUDS ! J’EN AI RAS LE BOL !

Pourquoi ça fait si mal de penser que je ne la reverrais certainement plus jamais ?

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